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dc.contributor.authorDICKO, Bréma Ely
dc.date.accessioned2021-02-12T22:48:36Z
dc.date.available2021-02-12T22:48:36Z
dc.date.issued2018-09-11
dc.identifier.citationDICKO, Bréma Ely. (2018). Routes commerciales et constructions des réseaux migrants transfrontaliers: étude de cas des Maliens en France. Mémoire, Migrations et Relations interethniques. Paris : Universite paris 7 denis diderot, 135p.
dc.identifier.urihttp://univ.jannde.ml/handle/123456789/64
dc.description.abstractLa construction théorique qui sous-tend ce travail s’inscrit dans la perspective d’une sociologie des réseaux sociaux ‘’social networks’’. Nous avons voulu dépasser les conceptions culturalistes qui contribuent à réifier les migrants en les privant de toute capacité d’initiative. Ces conceptions prennent généralement comme « marqueur de la différence », la religion, ou toute autre différence telle la pratique de la polygamie, etc. comme facteur empêchant l’initiative privée chez certains migrants. De ce point de vue, nous avons cherché d’une part, à déterminer à travers cette recherche, les opportunités que saisissent les migrants maliens pour créer leur business tout en essayant de comprendre le réseautage qui en découle. D’autre part, l’objectif était aussi de déterminer la nature et la portée de ces « réseaux » qu’ils créent et/ou dans lesquels ils sont insérés pour le besoin de leurs entreprises. Ainsi donc, il s’agit d’une manière générale de comprendre à travers les parcours des migrants maliens les conditions qui rendent possibles leur entreprenariat. Pour cette fin, nous avons adopté une méthode qualitative à même selon nous, de rendre compte à travers surtout l’entretien, le processus de construction de réseaux sociaux, la nature des réseaux et la portée des activités qu’ils sous-tendent. Il convient de souligner à ce niveau que six réseaux maliens ont pu être analysés. Par ailleurs, nous nous sommes intéressés à un autre aspect celui de processus de catégorisations sociales à l’œuvre dans le monde marchand. Les résultats de cette recherche se résument en quelques points. En premier lieu, on note que ces migrants maliens sont parvenus à s’inscrire dans des « niches » économiques particulières comme la production de cassettes (l’industrie du disque), la mode, l’énergie solaire, le commerce du prêt à porter et des parures ou encore ce qu’on peut appeler l’industrie graphique à travers l’ouverture des librairies islamiques. Il s’agit là de démarches à caractère entrepreneurial (association dans la création d’établissements, …) qui sont autant de manières de s’inscrire dans de réseaux de nature multiple. Cette nouvelle dynamique à l’œuvre dans la migration malienne doit être comprise sous la conjonction des facteurs externes (structures d’opportunités) et internes (demande immigrée) auxquels nous avons tenu compte dans l’analyse. Il s’agit de ce fait de faire la part entre ce qui relève de l’initiative du migrant et ce qui relève des opportunités que son environnement social lui offre. Secundo, il apparaît dans la recherche, la dimension transnationale des activités des migrants maliens qui ont fait l’objet de ce travail. En effet, tous sans exception sont parvenus à étendre leurs activités au- delà d’un seul pays. Ces activités selon les cas, vont de la France et à ses pays voisins comme l’Allemagne, la Belgique, l’Espagne, le Portugal, etc. à l’Asie (Doubaï, la Syrie, …) à l’Afrique (le Mali, le Sénégal, la Mauritanie). Ils se déplacent dans ces pays non seulement pour écouler leurs marchandises mais aussi pour se réapprovisionner. Enfin, on observe que les réseaux sociaux dans lesquels ils s’inscrivent et qui sous-tendent leurs activités, sont de nature familiale, ethnique (notamment pour le départ du pays d’origine et l’accueil dans le pays d’accueil); des réseaux à vocation commerciale (les fournisseurs, les intermédiaires, les aides ponctuelles, les transitaires). On note aussi à travers les différents entretiens réalisés, qu’il faut relativiser l’importance des réseaux ethniques qui ne sont pas les seuls qui permettent au migrant de faire fonctionner son entreprise ; il a besoin pour cela d’autres liens qu’on qualifie de réseaux commerciaux. Il n’est pas inutile de souligner que l’espace marchand est bel et bien aussi un lieu d’ethnicité sinon pourquoi se nommer « Malien » et désigner celui avec on est relation marchande de « Français, Belge, ou Indiens… ». Somme toute, il est vrai que les enquêtés se sont investis dans de domaines d’activités divers comme la mode, le système d’énergie solaire, l’industrie du disque, du prêt à porter et de la librairie, du commerce général, mais tous ont en commun la capacité à dénicher des « créneaux porteurs », à saisir des opportunités et élargir leurs réseaux grâce à leur dynamisme.fr_FR
dc.language.isofrfr_FR
dc.publisherUniversite paris 7 denis diderotfr_FR
dc.subjectRoutesfr_FR
dc.subjectCommercialesfr_FR
dc.subjectMigrantsfr_FR
dc.subjectTransfrontaliersfr_FR
dc.subjectMaliensfr_FR
dc.subjectFrancefr_FR
dc.titleRoutes commerciales et constructions des réseaux migrants transfrontaliers: étude de cas des Maliens en Francefr_FR
dc.typeMémoirefr_FR


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